Francesco, 22 ans, ancien volontaire MEP à Taiwan, s’est exprimé sur RCF Anjou ce dimanche 13 décembre. C’est à Yuli qu’il s’est envolé en 2018 pour une mission d’un an dans un centre de réinsertion fondé par le Père Moal, père missionnaire MEP.
Francesco est italien, originaire de Sanremo dans le nord-ouest de l’Italie. Il décide de venir en France afin de commencer ses études à l’École Supérieure d’Agriculture d’Angers. Il débute par un stage à Maulévrier au Château Colbert afin d’aider le jardinier chef dans le potager.
Une belle rencontre, une nouvelle amitié.
C’est dans la paroisse de Maulévrier qu’il fait la connaissance du Père Aymeric de Salvert, père missionnaire MEP, parti au Japon pendant 15 ans, et avec qui Francesco créé une belle amitié. Ce dernier lui parle des Missions Étrangère de Paris, institution qui envoie des volontaires pour un engagement entre 3 mois et 2 ans en Asie et dans l’Océan Indien.
L’objectif ? Poursuivre la mission des pères missionnaires envoyés depuis 360 ans.
Alors que Francesco attend de pouvoir commencer son école, il décide de partir en mission et est envoyé à Yuli, dans un centre de réinsertion qui accueille des personnes en difficultés. Sa mission consiste à créer des potagers, une occasion pour lui de mettre en pratique son savoir. Au fur et à mesure des mois, il s’immerge peu à peu, apprenant la langue, la culture et les traditions.
C’est également l’occasion pour lui d’approfondir sa foi.
À Taiwan, la religion la plus pratiquée est le Bouddhisme. Comme nous le dit Francesco, il n’y a pas de clocher et les églises, vu de l’extérieur, ne ressemblent pas aux églises qu’il connaît. Pourtant, la présence de Dieu est bien là. Gravée sur les façades, au milieu de dessins, la croix du Christ se distingue. Mais c’est une fois à l’intérieur que Francesco retrouve le style français des églises. Une église telle qu’il connaît, vêtue de charpente en bois.
Des rencontres qu’il n’oublie pas.
C’est d’une amitié que ce beau projet à émergé dans la vie de Francesco, son amitié avec le Père de Salvert. Et d’autres se sont développés par la suite. Des rencontres avec des habitants locaux, des volontaires Taïwanais et des volontaires envoyés par des organismes tels que les MEP. Des moments de partage qu’il ne risque pas d’oublier.
Un conseil pour tous ceux qui souhaiteraient partir ?
Et bien Francesco le dit haut et fort, « il faut essayer » ! Si ce dernier ne connaissait personne, ni la langue, ni la culture, il n’en reste pas moins que c’est une expérience à vivre qui va rester gravé à jamais. Cet engagement a été une expérience d’espérance forte, d’amitié et de foi.
Et si le doute s’installe de temps en temps, comme Francesco le dit, « tout s’arrange » !
Retrouvez l’interview complète de Francesco, sur RCF Anjou, en lien avec la Mission Universelle du diocèse d’Angers.