Le volontariat MEP

Depuis 1658, les MEP ont contribué à l’évangélisation de nombreux pays d’Asie. C’est au XXe siècle que 23 missionnaires ont offert leur vie en martyre et sont devenus saints. Aujourd’hui, les MEP continuent de prendre part à l’annonce de la Bonne Nouvelle, en envoyant en Asie et dans l’océan Indien des prêtres missionnaires à vie.

Ils travaillent également à la création de nouvelles communautés chrétiennes ou de groupes de foi, à la formation des prêtres locaux, à des oeuvres caritatives dans l’éducation ou la santé, ils sont auprès de minorités ethniques ou de migrants, ils s’impliquent dans le dialogue interreligieux ou sont au service des communautés catholiques francophones d’Asie. Les pères étant historiquement aidés dans leur mission par des laïcs, depuis 20 ans les volontaires sont eux aussi envoyés au service de l’Eglise d’Asie et de l’océan Indien.

Depuis 2002, le Volontariat MEP soutient des actions de développement et des projets sociaux en Asie et dans l’océan Indien. Plus de 2600 volontaires, célibataire ou en couple, ont répondu à l’appel de la mission pour vivre l’expérience du service et du don auprès des plus fragiles. Comme les pères des Missions Etrangères, les volontaires ne choisissent pas leur pays et leur mission, ils les reçoivent : ceci est une façon très concrète de revêtir le vêtement du service avant le départ.

20 ans
de mission

12

pays
d'envoi

110

volontaires envoyés
par an

70

projets soutenus
sur le terrain

Notre vision

Aujourd’hui, le volontariat est devenu essentiel dans la construction d’un monde plus équitable et inclusif. Les besoins sont nombreux et variés dans les pays d’Asie et de l’océan Indien et les jeunes sont une force qui apporte un appui supplémentaire à l’Eglise locale, à tous les partenaires locaux et les plus fragiles qu’ils accompagnent ! Chacun a des talents, des capacités incroyables dont il peut être fier et qu’il peut capitaliser au service des autres. 
Par ce temps de volontariat, les jeunes vivent une expérience de don, d’humilité et de joie.

« L’aventure du volontariat est plus qu’une école de vie, c’est une école de mission avec le Christ où chaque volontaire contribue à sa manière, par son audace et ses talents, à entretenir ce pont lancé entre l’orient et l’occident par les Pères des Missions Étrangères depuis plus de 365 ans.
Serviteur inutile, le volontaire apprend à donner humblement le meilleur de lui-même et à être un témoin de charité et d’espérance pour son prochain » 

Jean de Basquiat
Directeur du Volontariat MEP

Des missions pour chacun

Le travail ne manque pas dans nos 19 pays d’action en Asie et dans l’océan Indien pour œuvrer à une écologie intégrale, aux côtés de prêtres missionnaires, d’associations et de communautés locales. Ne confine pas ta générosité !

Soin

Médecin, infirmier(e), kiné, ostéo ou encore sage-femme, les volontaires agissent auprès des plus fragiles dans des établissements variés.
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Enseignement

Les volontaires enseignent le français, l’anglais, la musique ou l’informatique, etc. pour renforcer les équipes enseignantes, de la maternelle à l’enseignement supérieur et technique.
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Gestion de projet

Les volontaires MEP servent des projets de développement durable : ponctuels (construction, architecture) ou sur la durée (communication, compta, agriculture...).
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Animation

Dans des structures éducatives ou sociales les volontaires interviennent auprès d’enfants, de personnes handicapées, âgées ou en réinsertion.
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« Ça fait plus de 20 ans que je vois des jeunes s’engager et que je m’émerveille de leurs talents ! Toi qui me lis, crois-moi, tu as des capacités incroyables. Et, non, je ne baratine pas pour te mettre du baume au cœur. Une personne nulle (en vrai je n’en ai jamais rencontré) est juste quelqu’un qui ne développe pas son potentiel ! »

Père Bernard de Terves

Notre équipe

Père Etienne Frécon

Responsable
En charge du service
Volontariat MEP


Vicaire général des MEP
Missionnaire à Taïwan

Jean de Basquiat

Directeur

En charge du développement opérationnel du service et du management de l’équipe

Maël Blanchard

Coordinatrice de missions Asie et océan Indien

En charge des relations partenaires et volontaires pour les missions en Chine, Indonésie, Madagascar, Maurice, Taïwan et Hong Kong.

Axelle Noyer

Coordinatrice de missions Asie

En charge des relations partenaires et volontaires pour les missions au Cambodge, Corée du Sud, Inde, Japon, Malaisie, Mongolie, Népal, Philippines et Vietnam

Jean-Louis Ghazal

Chargé de recrutement et coordinateur de missions Asie

En charge du recrutement des candidats et des relations partenaires et volontaires pour les missions en Birmanie, Laos, Sri Lanka, Thaïlande et Timor oriental.

Mayeule d'Harcourt

Chargée de communication

En charge de la communication 360° et responsable des relations partenaire presse et médias.

Claudia Udala

Chargée d’animation & réseau

En charge du développement du réseau des anciens volontaires et responsable des projets d’animation du service.

Birmanie

Bien qu’étant riche en ressources naturelles, la Birmanie est l’un des pays les plus pauvres d’Asie, principalement en raison du déni des libertés fondamentales de la population et d’un conflit persistant avec les minorités ethniques. Plus de 20 % de la population vit encore sous le seuil de pauvreté. Après de longs efforts, les MEP ont finalement réussi à s’insérer dans le pays pour apporter une aide sociale, dans la santé ou l’éducation, en soutien de l’église locale. En 1856, le Saint-Siège confie la Birmanie aux MEP, placée sous l’autorité de Mgr Paul Bigandet. Aujourd’hui, 5 pères MEP sont en Birmanie.

Les premiers volontaires MEP ont été envoyés en 2018 ! Même si le contexte est toujours tendu, suite au coup d’Etat en février 2021, nous espérons pouvoir envoyer des jeunes très bientôt !

Cambodge

Des mythiques temples d’Angkor à la capitale Phnom Penh, difficile de ne pas tomber sous le charme de la «perle de l’Asie». Ce royaume d’Asie du Sud-Est regorge de joyaux de verdure et de culture méconnus. Cependant, derrière ce paysage de carte postale, le Cambodge reste encore très marqué par la révolution des Khmers rouges et par ses conséquences . Ainsi, le Cambodge rural, qui représente 75% de la population, reste majoritairement dépourvu de ressources et peine ainsi à se développer. L’exode vers les grandes villes devient souvent la seule solution pour fuir la pauvreté… Pour conséquence, de profondes inégalités persistent encore de nos jours. 15% des Cambodgiens ne savent ni lire ni écrire… Malgré, une croissance économique du pays en pleine explosion, pour beaucoup au Cambodge, 3 problèmes persistent : le manque d’accès à la santé, l’absence d’éducation pour les plus jeunes, des conditions de vie considérées comme indécentes.

Depuis le milieu du XVIIe siècle, l’Église du Cambodge a été confiée aux prêtres des Missions Etrangères de Paris. Aujourd’hui, 14 pères MEP sont investis dans tous ces défis de diverses manières, accompagnant la croissance de cette très jeune Église qui représente 0.1% de la population, très majoritairement boudhiste. A leurs côtés, des volontaires MEP se relaient depuis plus de 20 ans afin d’apporter leurs compétences et leur temps au service de la Mission.

Chine

Plus de 850 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté en quatre décennies. Pékin assure avoir tenu son objectif d’éradication de la grande pauvreté. Mais l’ampleur de la tâche reste immense, avec encore 225 millions de pauvres en Chine et de fortes inégalités.

Envoyés pour la plupart dans le diocèse de Hong-Kong, un diocèse d’espoir et de défis, les volontaires MEP apportent la joie au sein de structures installées sur un des territoire les plus peuplés du monde, là où souvent les plus fragiles sont les plus vulnérables.

Corée du Sud

Marquée par son histoire douloureuse, la Corée a su évoluer de façon fulgurante. Membre des Pays les moins avancés (PMA) en 1960, elle fait partie, depuis 2018, des pays peuplés de plus de 50 M d’habitants et ayant un PIB par habitant supérieur à 30 000 USD en dollars courants. La Corée du sud est actuellement la dixième puissance économique mondiale selon le calcul du produit intérieur brut en parité de pouvoir d’achat. Une croissance qui tient à son industrie, qui représente encore en 2020 25% de son PIB selon la Banque Mondiale, soit l’une des parts la plus importante parmi les pays développés. Mais cette croissance fulgurante a entraîné une forte augmentation des inégalités et un écart de richesse alarmant au sein des coréens: 17% de la population est en dessous du seuil de pauvreté, et 43 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans. De plus, En 2021, les 10% les plus riches de la Corée du Sud ont concentré 46,5% de l’ensemble des revenus. C’est en 1831 que l’évêque de Pékin confie l’Eglise de Corée, érigée en vicariat apostolique, à la société des MEP.

Aujourd’hui, 10 prêtres MEP sont missionnaires en Corée. Dans un pays à l’économie florissante et aux inégalités croissantes, les volontaires MEP accompagnent le service des missionnaires, dans le service des plus pauvres, aux périphéries de la société coréenne.

Inde

Lieu de naissance de l’hindouisme et pays aux milles facettes, l’Inde fait aussi partie des pays les plus inégalitaires dans le monde selon le Rapport sur les inégalités mondiales 2022. Les auteurs du rapport qualifient même l’Inde « de pays pauvre et très inégalitaire, avec une élite aisée ». Les pères MEP sont arrivés en 1776, afin de prendre en main la mission de Pondichéry, qui est supprimée sous Napoléon et rouverte en 1821. Les MEP parviennent à développer une immense mission avec de faibles effectifs, prouvant leur efficacité au Vatican qui leur confie de nouvelles missions, remplacées par la suite par des prêtres locaux.

C’est un des premiers pays dans lequel ont été envoyés les volontaires MEP. Au nord comme au sud, dans les domaines de la communication, de la santé ou encore de l’éducation, les missions ne manquent pas pour des volontaires prêts à enfiler le Sari, ou la chemise indienne.

Indonésie

Les enjeux de pauvreté, d’inégalités et de vulnérabilité sont toujours présents en Indonésie, bien que le pays se classe désormais dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire (source : Banque Mondiale). En effet, sur une population de 254 millions d’habitants, environ 30 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, et l’écart entre les plus riches et les plus pauvres continue de se creuser dans l’archipel du pays le plus peuplé d’Asie du Sud-Est.

Les volontaires MEP y partagent leurs expériences et leurs connaissances auprès de structures éducatives afin de soutenir la croissance des jeunes. Ils y sont de vrais frères et sœurs dans une démarche interreligieuse.

Japon

Archipel aux traditions millénaires et 3ème puissance mondiale économique en PIB, le Japon est aussi caractérisé par d’importantes inégalités en termes de revenu et d’un taux de pauvreté relativement élevé en raison de la grande part d’emplois non-réguliers dans l’économie. La résorption des inégalités de revenus, inégalités de genre, inégalités intergénérationnelles, et inégalités territoriales est ralentie par la persistance de déséquilibres d’ordre structurel. À la source de ces inégalités, une culture du travail basée sur l’ancienneté, des discriminations à l’encontre des femmes, un vieillissement rapide de la population, et un pays très centralisé autour de Tokyo.

10 des 15 Pères MEP envoyés au Japon ont un ministère en paroisse. Leur rapport met en évidence la difficulté ressentie à y être missionnaire au-delà du cercle des communautés paroissiales et pose la question de savoir comment rendre ces communautés missionnaires. Trois confrères sont au service des pauvres ayant mis en place, avec des partenaires locaux, des centres sociaux ou lieux d’accueil pour des personnes en difficulté (alcooliques, drogués, anciens prisonniers, SDF, handicapés, migrants en détresse). Les volontaires MEP viennent en soutien des Pères dans leurs différentes missions et apostolats.

Laos

Près du quart de la population vit sous le seuil de pauvreté national. Au Laos, sur 7 millions d’habitants, on compte près de 28 % d’enfants âgés de 5 à 17 ans forcés de quitter l’école pour travailler, selon le nouveau rapport de l’organisation Save the Children, qui classe le pays communiste 143e sur 186 pays. L’ONG explique que la majorité des jeunes concernés vivent dans les régions rurales. Par ailleurs, une majorité d’entre eux sont issus d’une des 49 communautés ethniques vivant dans le pays enclavé et montagneux.

C’est en 1881 que les PP. Guégo et Prodhomme, pères des Missions Etrangères de Paris ont fondé la mission au Laos. Aujourd’hui, il y a 3 pères MEP au Laos.

Madagascar

Dans un pays où 92% de la population vit sous le seuil de la pauvreté, l’Eglise catholique développe de nombreux projets, témoins des défis multiples auxquels elle fait face.

En appui des prêtres MEP arrivés sur l’Île rouge en 1961, les nombreux volontaires s’engagent auprès des enfants et des jeunes, des femmes défavorisées, des prisonniers. Ils apportent leurs compétences dans des centres de santé, hôpitaux, écoles, pour soutenir la gestion des diocèses, l’élaboration de construction ou encore des projets de développement.

Malaisie

Depuis son indépendance en 1957, la Malaisie a diversifié son économie avec succès, passant d’une économie basée sur l’agriculture et des produits de base à des secteurs manufacturiers et de services solides. La Malaisie a toutefois constamment dû faire face à des problèmes qui persistent entre les différents groupes ethniques qui la composent. En effet, la population du pays est aujourd’hui composée d’environ 55% de Malais, 26% de Chinois, 8% d’Indiens et 10% d’indigènes (France diplomatie 2017). Cette coexistence est prédisposée à l’apparition de conflits interethniques. Si la péninsule malaise fait partie du vicariat apostolique du Siam dès 1673, ce n’est qu’en 1821 que les MEP arrivent à Singapour, avec le P. Laurent Imbert. A Penang, de bonnes relations entre les pères MEP et le sultan de Kedah puis avec les autorités britanniques permettent au catholicisme de s’installer durablement.

Le groupe missionnaire MEP de Malaisie-Singapour n’a aujourd’hui plus de confrères à plein temps en Malaisie étant donné le non-renouvellement de la présence MEP dans ce pays où le visa est difficile à obtenir. Cependant, les volontaires MEP continuent d’être envoyés en mission dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’animation, afin d’apporter leurs compétences, leur temps et leurs sourires aux enfants et jeunes défavorisés, réfugiés birmans et personnes malades et âgées qu’ils viennent servir.

Maurice

Le diocèse de Port-Louis a un nouvel évêque depuis août 2023 : Mgr Jean-Michaël Durhône, 3e prêtre mauricien à succéder aux apôtres en terre mauricienne. Dans ce petit état insulaire multiculturel et pluriethnique qui connaît des réalités nuancées (décrochage scolaire, lutte, les missions des volontaires prennent des formes variées : animation pastorale et catéchisme auprès de paroisses, soutien scolaire et action sociales, mais aussi soins palliatifs ou encore accompagnement des personnes âgées, de personnes porteuses de handicaps.

Mongolie

La Mongolie, vaste pays à la plus faible densité de population au monde et au territoire immense, possède très peu de terres arables. Le pays est montagneux et couvert de steppes dont l’aridité croît en allant vers le sud (désert de Gobi). Près de 28 % des 3 millions d’habitants sont nomades ou semi-nomades et la capitale Oulan-Bator abrite 60% de la population totale du pays. Ce pays est compté parmi les pays à revenus intermédiaires, mais depuis quelques années, il est frappé de plein fouet par une grave crise économique. En Mongolie, l’Eglise catholique est encore à ses débuts. Elle a commencé son implantation en 1995. Avec environ 1300 baptisés, elle peut être considérée parmi les Églises les plus jeunes et minoritaires, mais elle est cependant dynamique : le premier prêtre Mongol a été ordonné le 29 août 2016. Compte tenu des difficultés de visa, les volontaires MEP ne sont plus présents dans le pays pour l’instant.

Népal

Le Népal, petit pays en forme de trapèze entouré des deux grandes puissances chinoise et indienne, est connu pour ses très grandes variétés de paysages, s’étendant du tropical humide du Téraï, au sud, jusqu’aux plus hautes montagnes du monde, au nord. Il possède huit montagnes parmi les dix plus hautes au monde, dont, à l’est l’Everest. Cependant, le Népal reste un pays pauvre, enclavé géographiquement, financièrement et commercialement, qui connaît un taux de chômage élevé (près de 40 % de la population est sans emploi, mais seulement 3,6% en 2021, si l’on tient compte du travail informel, bien que beaucoup soient sous-employés). La majorité de sa population vit d’une agriculture de subsistance, près de 5 millions de personnes étant sous-alimentées, et la réglementation du travail au Népal est obsolète.. L’agriculture est la principale activité économique du Népal, employant 80% de la population active. Cependant, la productivité laisse à désirer en raison de la faible utilisation de moyens technologiques modernes et du manque de fertilisants. Le tourisme est une source de richesse pour le pays, depuis son ouverture au monde en 1951. Au coeur de ces réalités, les volontaires MEP sont envoyés pour des missions d’éducation et d’animation auprès de jeunes, de personnes porteuses de handicap, ou encore de personnes âgées isolées.

Les Philippines

Les Philippines sont constituées de 7 107 îles. Bien qu’une majorité de ces îles ne constituent en réalité que de gros cailloux, il existe un peu plus de 2000 îles habitées, mais onze îles seulement se partagent environ 90% des terres. Au cours des dernières décennies, l’économie du pays s’est progressivement dégradée, avec des conséquences particulièrement graves pour les classes les plus pauvres. D’après l’agence AS’OCC, en 2022, le taux de chômage a baissé à 5,7 % – une tendance qui devrait se poursuivre en 2023 (5,4 %) et 2024 (5,1 %). On estime que les inégalités dans la répartition des richesses et les taux de pauvreté se sont aggravés après la pandémie, poussant environ 2,7 millions de Philippins supplémentaires dans la pauvreté, pour un total de 23,7 % de la population vivant dans la pauvreté. Néanmoins, l’un des principaux objectifs du gouvernement est de réduire le taux de pauvreté et d’accroître l’égalité au sein de la société philippine. Plus d’une dizaine de volontaires MEP sont envoyés chaque année auprès de ses populations, au cœur des bidons ville afin d’apporter leur sourire et leurs compétences.

Sri Lanka

Un net ralentissement de l’économie sri-lankaise est confirmé par les derniers chiffres du PIB de l’île, publiés pour le premier trimestre 2023. Les statistiques officielles montrent un recul de 11,5 %. En analysant les différents secteurs affectés, on constate que celui de l’agriculture semble s’en sortir avec une croissance modeste de 0,8 %, ce qui suggère une certaine forme de résilience. La situation est différente concernant les secteurs industriels et tertiaires qui suivent un déclin important, avec des chiffres négatifs qui sont respectivement de 23,4 et 5 % selon les dernières données publiées par le Département des statistiques et du recensement.

Taïwan

Arrivés en 1951 sur l’île, les MEP se sont tout d’abord implantés sur la côte orientale à Hualien, puis ils ont répondu aux appels de la mission et se retrouvent répartis dans trois diocèses de Taïwan: travail social auprès des marginaux et des personnes handicapées, riche vie paroissiale, pastorale des jeunes, attention aux plus pauvres, aux travailleurs migrants et formation du clergé local.

Les volontaires MEP viennent en soutien des Pères dans leurs différentes missions et apostolats.

Thaïlande

La Thaïlande est l’un des pays les plus développé d’Asie du Sud-Est. Pour autant, certaines minorités ethniques (Karen, Lahu, Lawa, Hmong) ainsi que certaines régions rurales souffrent d’un manque d’instruction  et d’un manque d’intégration à la société thaïlandaise. L’exode rural vers la capitale, Bangkok, est également un problème. De nombreux parents quittent les campagnes pour un hypothétique travail dans les grandes villes, laissant leurs enfants aux grands-parents. Enfin, l’attrait de la situation économique du pays génère une forte immigration, amplifiée par la guerre qui sévit en Birmanie. De nombreux réfugiés économiques et politiques arrivent en Thaïlande pour une durée incertaine et les enfants doivent poursuivre leur scolarité malgré tout.

La Mongolie, vaste pays à la plus faible densité de population au monde et au territoire immense, possède très peu de terres arables. Le pays est montagneux et couvert de steppes dont l’aridité croît en allant vers le sud (désert de Gobi). Près de 28 % des 3 millions d’habitants sont nomades ou semi-nomades et la capitale Oulan-Bator abrite 60% de la population totale du pays. Ce pays est compté parmi les pays à revenus intermédiaires, mais depuis quelques années, il est frappé de plein fouet par une grave crise économique. En Mongolie, l’Eglise catholique est encore à ses débuts. Elle a commencé son implantation en 1995. Avec environ 1300 baptisés, elle peut être considérée parmi les Églises les plus jeunes et minoritaires, mais elle est cependant dynamique : le premier prêtre Mongol a été ordonné le 29 août 2016. Compte tenu des difficultés de visa, les volontaires MEP ne sont plus présents dans le pays pour l’instant.

Timor-Leste

Plus jeune État d’Asie (il a accédé à l’indépendance en 2002), le Timor oriental est l’un des pays les plus pauvres de la région et qui reste dépendant, pour sa croissance économique et son développement humain, de l’aide internationale. Le pays reste faiblement développé : 30 % de la population vit avec moins de 2 USD par jour et 45 % n’a pas d’éducation secondaire (35 % d’analphabétisme). Le Timor oriental continue d’être subordonné aux revenus générés par le secteur pétrolier et gazier et les progrès dans la diversification de l’économie sont lents. La majorité de la population est mineure donc il y a de grands enjeux au niveau de l’éducation pour que le Timor Oriental soit fondé sur des bases solides et puisse se déployer socialement et économiquement.

Vietnam

La croissance économique du Vietnam est l’une des plus rapides au monde, grâce au déplacement de la main-d’œuvre de l’agriculture vers la fabrication et les services, à l’investissement privé, à un secteur touristique fort, à des salaires plus élevés et à une urbanisation accélérée. Les premiers missionnaires portugais sont arrivés au Vietnam au XVIème siècle et un siècle plus tard, les Missions Etrangères de Paris, avec Pierre Lambert de la Motte en Cochinchine (sud) et François Pallu au Tonkin (nord). L’Eglise au Vietnam porte le surnom de « fille aînée de l’Eglise en Asie ». Elle est pleine de vigueur : la foi des fidèles est forte et affirmée malgré les restrictions qui pèsent. Les églises restent souvent pleines pour la messe, y compris celle de semaine. Les laïcs sont très impliqués dans leur paroisse : chorale, lectures, décorations florales, entretien… L’urbanisation, le développement matériel et le recul des campagnes constituent de grands défis pour l’Eglise qui prépare les chrétiens à les relever par la formation catéchétique, la formation à la vie religieuse, au sacerdoce. Les volontaires MEP sont envoyés auprès de cette église vivante dans des missions d’éducation et d’animation.

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